28 juin 2013

Il m'a souri, je me suis approchée...

Aujourd'hui, il a plu toute la journée comme vache qui pisse ou à boire debout (comme on dit au Québec), le ciel était plombé, certains disent à la blague que c'est le mois d'octobre le plus moche que l'on ait eu depuis longtemps. Pourtant, nous sommes bien le 29 juin. Alors, pour tenter de vous remonter le moral si besoin était, je vais vous raconter une petite histoire.

Cette histoire, c'est celle d'une femme, hum disons « mature », un peu beaucoup en mal d'amour, et un peu beaucoup submergée ces derniers temps par des émotions de toutes sortes, des plus belles aux moins chouettes. Ceux et celles qui connaissent d'assez près la protagoniste de l'histoire - ah oui, j'ai oublié de mentionner que c'est moi - doivent commencer à se prendre la tête entre les mains en appréhendant légèrement ce que je vais raconter. Car, ils le savent bien, j'ai tendance à m'attirer bien involontairement des ennuis quand il s'agit de trouver des remèdes miracles qui feront du bien au moral... Vous vous souviendrez peut-être de ma mésaventure capillaire qui a eu pour origine cette idée de poser des rallonges sur ma tête garnie de cheveux extrêmement fins et assez peu nombreux, merci. D'ailleurs, si j'y pense bien, le temps était également certainement moche à l'époque puisqu'on était au mois de janvier. J'avoue, avant de commencer, que je fais partie de celles (et de ceux) qui peuvent faire des folies suivies d'un sursaut d'intelligence qui leur fait regretter leurs « dérives ». Dans mon cas, je me sens alors comme une poule pas de tête. Vous l'avouer ne m'excuse pas certes, mais ne dit on pas qu'une faute avouée est à moitié pardonnée ?

Bon, là, je sens que vous vous impatientez; vous voulez savoir ce qui m'est arrivé, hein ? En premier lieu, cette semaine j'ai de nouveau acheté des rallonges. NON!!!!!!! (ceux et celles qui avaient déjà la tête entre les mains se sont écroulés de dépit. Pour les autres, je continue). Ah, mais attention, rien à voir cette fois-ci avec ma mésaventure capillaire (voir plus haut), je ne suis pas restée en salon huit heures pour coller des bandes de cheveux pour les décoller le lendemain à chaud pendant sept autres heures. Pas folle, la madame. Cette fois-ci, il s'agit de bandes de cheveux que je peux clipper aux endroits que je veux (uniquement sur la tête...). Pas cher, facile et assez cool. Ah oui, j'ai oublié de vous préciser que j'avais décidé quelques jours auparavant de couper moi-même les pointes abîmées de mes cheveux déjà pas très longs. Vous savez ce que c'est, on coupe par-ci, on coupe par-là pour finalement se retrouver avec une coiffure sans queue ni tête. Vous comprendrez donc qu'il fallait bien que je trouve une solution. Rassurés, maintenant ? (Petite note à Christian du salon Icône, mon cher coiffeur: surtout ne vous découragez pas si vous lisez ces lignes, ce n'est quand même pas si pire. Disons seulement que je vais attendre quelques mois avant de venir vous voir...).

Je continue ma petite histoire car ce n'est hélas pas fini. Aujourd'hui vendredi, j'avais rendez-vous dans le centre-ville. Allez savoir pourquoi, j'ai fait un petit détour par les boutiques en souterrain. Au détour d'un des nombreux kiosques de produits, je vois au loin un jeune homme pas trop mal de sa personne. Nos yeux se croisent (un eye contact comme on dit en français). D'habitude, je passe mon chemin comme si je n'avais rien vu. Mais là, on dirait qu'il y avait une sorte d'amant, oups d'aimant.  Il m'a souri, je me suis approchée, et il m'a présenté ses produits pour la peau aux innnnncroyables effets miracles grâce à leurs éléments extraits directement de la mer Morte. Pas n'importe quoi quand même. J'étais piégée. Dans un mélange de français et d'anglais, il m'embobinait : «You have so beautiful eyes», « I liked your smile as soon as I saw you ». Le coup de grâce : « I see the beginning of a relationship between us » alors que ma carte Visa commençait à avoir le tournis (il parlait ici de relation de confiance entre un expert et une cliente régulière, faut-il préciser). Hypnotisée mais bien consciente de la situation, j'ai embarqué de plein gré dans ce petit jeu de « séduction commerciale »; les petits mots doux de ce jeune homme et sa façon si douce d'étaler la crème sur ma main étaient mes petits cadeaux de la journée. « Non mais, quelle conne je suis ! », voilà pourtant ce que je n'arrêtais pas de me dire alors que je m'éloignais avec un sac bien fourni certes (il m'a quand même fait de beaux cadeaux) et la bonne conscience complètement chamboulée. Le pire, c'est que lorsque je suis rentrée chez moi, je me suis aperçue que le dessous de mes yeux étaient jaune; je revenais d'un examen ophtalmologique. «You have so beautiful eyes », mon oeil, oui...

Promis, je vous tiens au courant sur les bienfaits de ce masque anti-âge, remodelant, rajeunissant, régénérateur, antioxydant, etc. En attendant, on garde cette histoire entre nous, ok ?

2 commentaires:

  1. Ma chère Lydie,
    Je vais te consoler, normalement les produits, produits, et oui, le français est curieux, comme les poules du couvent couvent, au bord de la mer morte, et venants de la mer morte sont excellents
    Pendant très longtemps j'ai acheté des savons et autres babioles fabriqués avec les sels, ô combien salés de cette mer, car, à l'époque où je ne savais pas nager, comme par miracle, je flottais !!!! Oui, tu as bien lu
    A peine deux petits mois et nous nous voyons
    Gros bisous
    Solange

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    1. Bonjour Solange, vous flottiez dans la baignoire ? Il est vrai qu'en revenant à la maison, vous pensez bien que je suis allée à la pêche aux infos et, en effet, j'ai vu des vidéos de personnes flotter dans les eaux salées de la Mer Morte. À bientôt.

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