11 janvier 2012

Et la tendresse, bordel !

J'ai décidé de reprendre le titre de ce film européen culte de la fin des années 70, non pas pour vous parler d'amour - quoique j'espère bien le faire bientôt quand celui-ci aura décidé de frapper à ma porte - mais pour tenter de faire un contre-poids au pessimisme ambiant (je n'ose même plus allumer la radio ou écouter les nouvelles tant elles sont désespérantes).

Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'amitié, qui est en elle-même une histoire d'amour, n'est-ce pas ? Et au contraire du rapport amoureux qui peut s'épuiser au fil du temps, un lien complice avec un ami peut traverser le temps et même les tempêtes car, tout le monde le sait, on pardonnera facilement à son pote ou à sa copine des attitudes ou fautes que l'on reprochera haut et fort à son amoureux(se)...

Ainsi, à peu près à la même époque l'année dernière, je pensais régulièrement à deux copains avec lesquels j'avais vécu de vrais bons moments dont un voyage en voiture inoubliable en Angleterre et en Hollande avec quelques sous en poche (vive l'herbe des parcs et les toilettes des stations-services !). J'avais perdu de vue Rodolphe et Jean-Luc depuis plus de quinze ans. Prête à faire une croix sur d'éventuelles retrouvailles, je reçois alors un courriel de Rodolphe qui, par un formidable hasard, pensait à moi également et avait retrouvé ma trace par l'intermédiaire de ma soeur inscrite sur le site Les copains d'avant...

Cette année, une autre belle surprise m'attendait par le biais d'un courriel de Sophie, une de mes meilleures amies de France avec laquelle je n'avais pas correspondu depuis dix ans environ. Une sorte d'appel du passé qui m'invite à prévoir éventuellement dans avenir pas si lointain une petite visite dans mon vieux pays d'origine, ne serait-ce aussi que pour embrasser ma mère, mon frère et ma soeur que je n'ai pas vus non plus depuis de longues années (non, je ne vous dirai pas combien...).

Ainsi, au coeur de ces temps troublés et de ma remise en question vers un nouveau départ, je prends soudain conscience que j'ai la chance d'avoir des amis extraordinaires ici au Québec où amitié se conjugue à entraide, et de constater que ceux et celles que j'ai quittés il y a longtemps ne m'ont pas oubliée. Je prends aussi conscience de l'importance de cultiver ces liens avec amis et parents pour recevoir et donner un peu de douceur et de tendresse.

Avec toutes mes amitiés.

2 commentaires:

  1. Catherine Fréchette12 janvier 2012 à 09:59

    Ôôôhhhhh ma Lydie... Comme tu dis vrai...

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  2. Oui, tu dis vrai. Sauf... sauf qu'à mon avis, les rapports amicaux peuvent s'épuiser au fil du temps tout comme les rapports amoureux. Ils exigent, à juste titre, autant de soins et d'attention.

    Signé : une amie qui t'aime beaucoup !

    Louise

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