10 juillet 2011

À Marlène

Il y a tout juste six mois,
tu nous as quittés par un soir glacial de janvier.
Subitement. Brusquement.
Quelques heures auparavant, je t’avais vue belle et détendue.
Comment pouvais-je savoir que c’était la dernière fois…

Passés le choc, la stupéfaction et l’émotion est venue alors
la nécessité de surmonter le vide que tu avais laissé.
Tant amical que professionnel.
Chacun et chacune d’entre nous, à sa manière, a trouvé une façon de garder ce lien
si fort que tu as su cultiver avec les personnes que tu as croisées et aimées.

Lorsque le futur semble si aléatoire.
Lorsque la mort fauche une amie qui n’avait pas 45 ans.
Lorsque tout semble écrit.
Comment se projeter dans l’avenir ? Pourquoi continuer à s’investir ?

Ton départ, Marlène, m’a profondément secouée.
Au-delà de la perte d’une amie chère à mon cœur,
c’est aussi le sens de ma vie qui a été bousculé.

Il fallait bien que tu trouves une dernière façon de me faire grandir, hein ?

Pour reprendre une citation de Mc Solaar (te souviens-tu ?) « Prends ton temps, la vie n’est qu’un moment. », eh bien oui, Marlène, j’ai décidé depuis de savourer le temps comme une enfilade de moments de vie. Surtout le temps présent. Le futur, on verra plus tard.

Oh, ce n’est pas facile. Mais on en a vu d’autres, n’est-ce pas ?

Continue à garder l’œil sur nous.  Je t'aime.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire